Stationnement à Bordeaux : la mairie écologiste envisage une taxe SUV

Une majorité de votants à Paris a décidé de tripler le tarif de stationnement des voitures lourdes dans le cadre des efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à répondre aux objectifs de réduction des émissions de la France. Cette décision intervient alors que la mairie écologiste de Bordeaux réfléchit également à l’instauration d’une tarification différenciée basée sur le poids des véhicules.

Ces nouvelles mesures pourraient être mises en place dès le 1er septembre, avec des tarifs modifiés prévus pour entrer en vigueur à Lyon dès le mois de juin. Lors de ses vœux à la presse, le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, a évoqué cette mesure dans le but de réguler la présence de la voiture en ville et de partager équitablement l’espace routier avec les piétons, les bus et les vélos, en favorisant la végétalisation.

Il convient de noter que depuis 2024, le stationnement payant est en place sur la quasi-totalité des boulevards de la rive gauche de Bordeaux. Ces mesures sont prises dans le but d’encourager une transition vers des modes de transport plus durables et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, conformément aux engagements de la France en matière de lutte contre le changement climatique.

Alors que ces nouvelles réglementations sont accueillies favorablement par les défenseurs de l’environnement et les partisans de la mobilité durable, elles suscitent également des réactions mitigées de la part des propriétaires de voitures lourdes. Certains estiment que ces tarifs plus élevés pourraient constituer une charge financière excessive, tandis que d’autres soutiennent que cela incitera les personnes à se tourner vers des véhicules plus respectueux de l’environnement et à utiliser davantage les transports en commun.

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Il reste à voir si ces mesures tarifaires inciteront les automobilistes à changer de comportement et à opter pour des alternatives plus écologiques. En attendant, les villes de Paris, Bordeaux et Lyon continuent de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air et réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en cherchant à équilibrer les besoins de mobilité avec les préoccupations environnementales.