Réunions sur le nickel néo-calédonien dès lundi à Cosmo Sonic

Un rapport remet en question la stratégie d’extraction du nickel en Nouvelle-Calédonie

L’audit réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l’économie (CGE) met en lumière les problèmes rencontrés par la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie. Malgré l’importance stratégique de ce métal dans la transition énergétique, la filière se trouve en grande difficulté.

Face à cette situation, le gouvernement prévoit d’organiser des réunions de travail au ministère de l’Economie et des Finances afin de discuter de l’avenir de l’archipel et de la filière du nickel.

Les entreprises qui extraient du nickel en Nouvelle-Calédonie sont confrontées à des problèmes de rentabilité. Les coûts élevés et la concurrence internationale rendent leur activité peu profitable.

Pour remédier à cette situation, il est recommandé de convertir deux usines de production de ferronickel en production de nickel utilisable dans les batteries. Cette transformation permettrait de répondre à la demande grandissante en nickel pour les batteries électriques.

Les sociétés de production de nickel en Nouvelle-Calédonie subissent des pertes depuis douze ans. Afin d’améliorer leur rentabilité, d’importants investissements de 4,15 milliards d’euros sont nécessaires.

En outre, l’énergie utilisée par les industriels calédoniens est principalement carbonée, ce qui rend leur production plus coûteuse par rapport à celle de leurs concurrents indonésiens.

Face à cette situation, le président Emmanuel Macron a promis un financement de l’État pour la transformation de la filière énergétique. L’objectif est de fournir une électricité compétitive et décarbonée, permettant ainsi de soutenir la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie.

Ces mesures sont considérées comme essentielles pour assurer l’avenir de la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie et maintenir cette industrie stratégique dans le contexte de la transition énergétique.