Les couloirs du CHU Pontchaillou, à Rennes. – C. Allain / 20 minutes

Les autorités la craignaient. Il émerge. La France expérimente actuellement la deuxième vague l’épidémie de
coronavirus. Jusqu’à présent relativement à l’abri du virus,
Bretagne Vous avez également vu les panneaux devenir rouges ces derniers jours. L’Agence régionale de la santé vient d’informer la presse que 19 personnes sont décédées
COVID-19[feminine dans les hôpitaux de la région pendant les soixante-douze dernières heures. C’est deux fois plus que pendant la même période la semaine dernière. Cela porte le nombre de morts dans les établissements de la région à 359. Domingo, Santé publique France
avait enregistré 231 décès en vingt-quatre heures, portant le nombre total de décès à 37 000 depuis le début de l’épidémie, dont 11 000 dans l’Ephad.

Cette accélération du nombre de décès s’accompagne d’une augmentation du nombre d’hospitalisations: une centaine de nouveaux patients ont été admis, dont une quinzaine en réanimation. En trois jours, la Bretagne a enregistré 3 700 nouveaux cas positifs avec un taux d’incidence de 191 cas pour 100 000 habitants.

De nouvelles évacuations médicales sont prévues

Derrière ces chiffres se cache une réalité inquiétante. Alors que la France a été redéfinie depuis vendredi, les hôpitaux de la région peuvent voir le nombre de patients arrivant dans les prochains jours. La capacité d’accueil des établissements bretons ne semble pas pour l’instant compromise. Ces derniers jours, il y a déjà eu plusieurs évacuations sanitaires d’Occitanie. Selon France 3, d’autres patients corse pourraient être accueillis dans la région.

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