On peut dire que c’est inutile. Que, en tout cas, il est impossible de comparer les temps et que cela équivaut fondamentalement à comparer choux et carottes. Pourtant, nous l’aimons tous. Et chacun a, hier et aujourd’hui, son avis sur la question. Mardi, lorsque l’information est apparue sous vos yeux, une pointe de curiosité vous a envahi. De toute évidence, vous n’avez pas tenu longtemps. Vous avez cliqué et découvert que Raï avait été élu meilleur joueur de l’histoire du Paris Saint-Germain.

Comme toujours, vous avez pesé le pour et le contre. Comme toujours, vous vous êtes demandé: d’accord, mais devant qui? Et puis vos élèves ont atterri sur le patronyme d’un autre capitaine emblématique du club de la capitale, également brésilien mais européen: Safet Susic. Deuxièmement, le milieu de terrain bosniaque, figure parisienne des années 80, ne diffère pas. Enfin, troisièmement, un OVNI, dans tous les sens du mot: Ronaldinho. Ronaldinho, devant Zlatan Ibrahimovic, premier joueur tamponné QSI de ce classement organisé par le club à l’occasion du cinquantième anniversaire du PSG.

Ligue 1

Rai élu meilleur joueur de l’histoire du PSG devant Susic et Ronaldinho

IL Y A 8 HEURES

Il y a beaucoup à dire sur ce quatuor de premier plan, beaucoup à dire sur la perception des autres, les souvenirs, l’impact d’un nom et d’un acteur dans l’imaginaire collectif. Et, en ce sens, Ronaldinho est forcément un cas particulier. Quand Raï incarne le PSG conquérant des années 90, une puissance respectée du Vieux Continent avec ses cinq demi-finales européennes consécutives et un C2, quand Susic symbolise le décollage du club et ses premiers titres alliés à une classe unique, Ronaldinho n’a pas grand chose à offrir, collectivement parlant. Sinon ça explose ici et là, très rare mais assez frappant. Des souvenirs, tout simplement.

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Il y a quelque chose de baroque dans la place de Ronaldinho sur le podium, car son impact réel au Paris Saint-Germain est inversement proportionnel au souvenir qu’il a laissé aux supporters, amoureux du champion du monde 2002. Deux ans au club, une victoire dans la Coupe Intertoto et une finale en boudin. C’est peu comparé à la machine implacable de Zlatan, qui a remporté tout ce qui était possible et inimaginable sur le sol national. Comme toutes les stars de l’ère QSI.

Certains diront que les électeurs n’ont pas bien lu la question et ont opté pour le meilleur joueur qui portait les couleurs du club, ce qui pourrait expliquer la présence de Ronaldinho dans les hauteurs de ce classement. C’est une hypothèse qui repose sur ses deux jambes et qui serait une erreur à écarter. Ce scrutin ne serait pas le premier dans lequel chacun donne sa réponse, ignorant la question posée.

Il y avait quelque chose avant

Mais cette troisième place pour Ronaldinho, ainsi que la présence de Raï et Susic aux trois premières places, nous rappelle aussi à quel point le cœur est un impondérable et, comme un chien dans une partie de bowling, balaie nos certitudes et l’évidence quand il arrive. le temps de choisir. Cela ne dit pas que c’était mieux avant QSI, mais cela nous rappelle qu’il y avait quelque chose avant, sans offenser qui vous connaissez. Et que le passage du temps ne mine pas les acquis, il aura même tendance à les sublimer. Nous appelons cela la nostalgie.

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Avant, le PSG était moins riche. Sauf en termes d’émotions. Si l’adage dit à tort que nous ne nous souvenons que des gagnants, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Dans dix ans, alors que le PSG organisera probablement la même consultation pour fêter ses 60 ans, le temps propulsera sans aucun doute certains des Parisiens de la dernière décennie beaucoup plus haut qu’ils ne le sont aujourd’hui. Parce que le temps aura fait son travail. La version QSI du PSG présente aujourd’hui un gros inconvénient: le temps fait la critique et l’immédiateté au master stud. Le recul viendra avec le temps. Des souvenirs aussi. Nostalgie avec. En plus des honneurs.

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