Papillomavirus : Méfiez-vous des affirmations trompeuses sur lefficacité du vaccin en Australie – Cosmo Sonic

Titre : La campagne de vaccination contre le papillomavirus en France confrontée à la désinformation en ligne

Depuis l’annonce de la campagne de vaccination contre le papillomavirus en février 2023 par Emmanuel Macron, de nombreuses fausses informations circulent sur les réseaux sociaux. Les affirmations portent sur la prétendue dangerosité du vaccin et sur son efficacité réelle. Face à cela, les autorités sanitaires tentent de lutter contre cette désinformation qui fait écho, alors que le lancement de la campagne approche en octobre.

Les détracteurs de la vaccination contre le papillomavirus utilisent souvent l’exemple de l’Australie, qui a lancé sa campagne en 2007 pour les filles et en 2013 pour les garçons. Ils affirment que le vaccin ne diminue pas l’incidence du cancer en se basant sur des graphiques montrant l’évolution de l’incidence des cancers du col de l’utérus. Cependant, il est important de noter que ces graphiques sont utilisés de manière trompeuse, car il est encore trop tôt pour évaluer le nombre de cancers chez les jeunes filles vaccinées en 2007, puisque l’âge médian de survenue du cancer du col de l’utérus est de 53 ans.

Les courbes des graphiques ne remontent pas directement après le début de la campagne de vaccination, car les cancers du col de l’utérus suivent un processus de développement de plusieurs décennies. Néanmoins, il convient de souligner que les données utilisées dans les graphiques sont authentiques et consultables en ligne.

Il est important de rappeler que l’efficacité du vaccin est observée dans plusieurs pays, avec une diminution de l’incidence des lésions précancéreuses du col utérin de l’ordre de 90%. De plus, le lien entre le papillomavirus et les cancers du col de l’utérus est avéré, avec chaque année 6400 nouveaux cas de cancers causés par les papillomavirus en France.

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Il est également crucial de souligner que la vaccination contre le papillomavirus est proposée aux garçons également, car ils sont aussi concernés par les risques de cancers liés à ce virus.

En conclusion, malgré la circulation de fausses informations sur la vaccination contre le papillomavirus, il est essentiel de se fier aux données authentiques et de se rappeler de l’efficacité avérée du vaccin. Les autorités sanitaires continueront de lutter contre la désinformation afin d’encourager une campagne de vaccination réussie contre le papillomavirus en France.