La SNCF supprimera progressivement les TGV dans les mois à venir pour faire correspondre l’offre à la demande qui n’est pas revenue en début d’année scolaire, et pour éviter que les trains ne se vident, a-t-il indiqué jeudi.

Après un été relativement bon grâce aux prix bas et à la nécessité pour les Français de se déplacer et de voir leurs proches, “retourner à l’école est difficileAvec des trains à moitié vides au cours de la semaine, a déclaré une porte-parole à l’AFP.

Si les TGV sont actuellement pleins aux deux tiers le week-end, les clients commerciaux sont en baisse de 60 à 70% pendant la semaine, a-t-il déclaré.

«Les prévisions pour les mois à venir sont pessimistes“Il a ajouté, notant que les premières réservations pour la saison de Noël étaient”décevant».

«Il n’est pas économiquement ou écologiquement responsable de la circulation des TGV qui ne sont pas pleins. Pour cette raison, pour prendre en compte les impacts de cette crise sanitaire, SNCF TGV a décidé de réduire un certain nombre de services.Dit le porte-parole.

Plus “il n’y a pas de plan national“Il a déclaré, insistant sur le personnage”temporaire“De ces mesures et en parlant de”adaptations»:«Uniquement au cas par cas en fonction de chaque situation locale.»

«Nous n’annulons pas, nous suspendons, le temps de la crise sanitaire. (…) Ces suspensions ne sont pas décidées pour la joie du cœur“, voiture “La volonté de la SNCF, sa raison d’être, est de faire circuler les trainsElle a supplié.

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Selon elle, ces suspensions du service TGV pourraient être “arrêté, adapté ou prolongé pendant tout ou partie de 2021, selon l’évolution du trafic ou si le contexte persiste».

En remplacement, la direction s’est concentrée sur la recherche d’alternatives au TER, avec des trajets plus longs, bien sûr, tandis que d’autres TGV peuvent faire des arrêts supplémentaires à titre de compensation, a-t-il déclaré.

Contrairement aux Intercités, TER et trains de la banlieue parisienne qui sont subventionnés par l’Etat et les régions, les TGV sont organisés directement par la SNCF, avec ses fonds propres. Jusqu’à présent, ils ont perdu plus de 3 milliards d’euros en raison de l’effondrement du trafic de passagers dû à la pandémie, selon le groupe public.