Les mardis soirs (21h), L’OM accueille Manchester City au nom de la deuxième journée de la Ligue des champions (groupe C). Un chagrin quand on imagine l’ambiance que cette affiche aurait pu avoir dans un vélodrome bondé. Mais il faudra faire avec, ou plutôt sans, et ce match ressemblera donc à ce que nous avons vu depuis des mois: une confrontation silencieuse sans ce fameux avantage à domicile, si important à ce niveau de compétition. Cela dit, l’OM aura un autre obstacle à surmonter avec ce monstre européen propulsé par Pep Guardiola et son effectif estimé à plus d’un milliard d’euros. Un sommet terrifiant à gravir, même si personne n’a remarqué que les Citoyens ne sont pas, actuellement, dans la forme de leur vie. Et c’est un euphémisme.

“La vérité est que l’OM les prend à leur pire. Nous ne les avons pas reconnus depuis le reboot et la finale 8.”

En fait, City a beaucoup perdu depuis le début du printemps dernier et la crise sanitaire. Son titre de champion d’Angleterre au profit de Liverpool, mais surtout ses rêves de remporter enfin la Ligue des champions en août dernier en s’inclinant en quarts de finale contre Lyon. Depuis, les hommes de Guardiola semblent avoir perdu le football, au point de naviguer au milieu du tableau de Premier League. Qu’est-ce qui rassure un OM qui vient de s’incliner devant l’Olympiakos? Probablement un peu, mais pas beaucoup plus, comme expliqué dans Phocéan le nouveau consultant de l’émission Zone PL sur RMC Sport Eric Roy : Le problème est précisément que vous ne savez jamais à quoi vous attendre avec eux. La vérité est que l’OM les prend au pire. Nous ne les avons pas reconnus depuis le redémarrage et la finale 8. La saison dernière, j’ai souvent dit que Liverpool était la meilleure équipe sans ballon et City la meilleure avec le ballon. Avec leur jeu et leur mouvement collectif, ils pourraient faire sauter n’importe quel rival. On voit une équipe qui ronronne, qui manque de rythme et qui, en plus, ne pourra probablement pas compter sur Agüero et Jesús, deux joueurs capables de débloquer des situations dans la zone. Donc, si nous sommes sûrs qu’ils auront la possession du ballon, nous ne savons pas ce qu’ils vont faire. “.

“La ville est une équipe qui s’appuie toujours sur des triangles qui se déforment constamment. Augmenter la densité sur toute la largeur peut permettre à l’OM de contrer cela.”

Avec toutes ces leçons, l’OM devra sérieusement augmenter son niveau de jeu contre City. Vous grimpez également de plusieurs crans en termes d’engagement physique et de concentration pour bien négocier les quelques situations qui vont inévitablement se présenter. “L’OM sait d’avance qu’il n’aura pas le ballon, confirme Eric Roy, donc ce n’est pas vraiment un problème. Désormais, dès que vous le récupérerez, vous devrez pouvoir les faire courir vers leur but en effectuant leurs deux ou trois premières passes. C’est la clé du jeu pour les Marseillais, car les équipes de Guardiola sont les reines de la contre-attaque. D’où l’importance d’être précis dès la première passe, car si les OM perdent ce ballon trop rapidement, ils seront dans une situation de déséquilibre ».. Deuxième mission de Villas-Boas: développer un plan capable de bouleverser son homologue de la ville. Même si vous ne voulez pas vous attarder sur le sujet, AVB sait exactement à quoi s’attendre de ces gestionnaires de balle (vidéo). Mais, on peut imaginer queun garde-boue à trois axes fait partie des options OM. “C’est ce que Lyon a fait contre eux en finale 8, et cela a très bien fonctionné, confirme Roy. City est une équipe qui s’appuie toujours sur des triangles constamment déformés. Augmenter la densité sur toute la largeur peut permettre à l’OM de contrer cela. Villas-Boas est un excellent entraîneur pour moi et il trouvera le bon set-up, mais il est vrai que les équipes ont obtenu des résultats contre eux dans ce système, comme Wolverhampton qui avait aussi très bien fait. “. Vous n’avez pas besoin de demander confirmation à AVB lundi, mais ce schéma trotte certainement dans votre esprit.

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