Le Danois Cort Nielsen gagne alors que le Giro d’Italia, touché par Covid, reprend

Magnus Cort Nielsen de l’équipe Education First a remporté hier une dixième étape du Giro d’Italia sous la pluie après que son groupe d’évasion ait vaincu le peloton dans une course cahoteuse de 196 km de Scandiano à Viareggio. Lorsque la course a repris après la journée de repos de lundi, le Gallois Geraint Thomas d’Ineos Grenadiers a conservé le maillot rose sans autre changement dans le top cinq depuis que Remco Evenepoel a abandonné la course dimanche soir avec Covid. Cort Nielsen, qui arbore une moustache en guidon, compte également des victoires dans le Tour de France et la Vuelta a España. Un groupe d’évasion de haute qualité comprenant Alessandro De Marchi de Jayco-AlUla et Derek Gee d’Israel Premier Tech s’est enfui et a obstinément refusé de bouger. Approche prudente de la ligne d’arrivée de Viareggio. L’affable Danois qui a illuminé le Tour de France en 2022 en parcourant le Danemark sous le maillot du roi des montagnes, a laissé son sprint jusqu’à l’arrivée dans un trio du chat et de la souris sur la ligne d’arrivée. Un autre Danois, Mads Pedersen, a remporté le sprint du groupe maillot rose avec 51 secondes de retard alors que le reste du peloton débraillé a dérivé à 11 minutes avec l’Australien Jay Vine définitivement hors de la course après avoir commencé la journée dans le top 10. Les conditions de course ont été brutales pour les 151 coureurs, contre 176 initialement, y compris des pluies torrentielles, des rafales de vent et des températures inhabituellement basses de 3C (37F) au point culminant de l’étape de 1527m sur le Passo de Radicci. Le Giro d’Italia de cette année a été privé de sa montée la plus difficile, car les organisateurs ont déclaré hier à l’AFP qu’il y avait trop de neige recouvrant le col du Grand Saint-Bernard. 600 m plus loin sur la route jusqu’à l’arrivée dans la commune suisse de Crans-Montana. Le Tre Cime di Lavaredo de 2 304 m, où l’étape 19 atteint son apogée le 26 mai, prend le relais de ‘Cima Coppi’ (du nom du légendaire quintuple champion Fausto Coppi) en tant que plus haute ascension de l’édition de cette année. La programmation du Giro en mai le rend particulièrement vulnérable aux sautes d’humeur. Les fortes chutes de neige dans les Alpes ces derniers jours rendront la troisième et dernière semaine de course particulièrement difficile, car elle est dominée par les ascensions. L’avant-dernière étape pourrait intéresser particulièrement les patrons de course : un contre-la-montre sur une route étroite qui monte jusqu’à la ligne d’arrivée sur le Monte Lussari, à quelque 1 766 m d’altitude. deuxième coup dur en quelques jours pour les organisateurs du Giro avec le leader du classement général et favori de la course Remco Evenepoel abandonnant dimanche en raison d’un test Covid positif. Le Belge n’a pas été obligé de se retirer en raison d’un test positif; Il est laissé à l’appréciation de l’équipe si un coureur continue ou non car le protocole sanitaire Covid a été levé.