Sultan al-Jaber défend son rôle dans l’organisation du sommet des Nations unies sur le climat malgré les polémiques précédentes sur ses propos sur les énergies fossiles. Dans une interview accordée au site Cosmo Sonic, le Président de la COP28 exprime sa passion pour la science du climat et soutient une baisse drastique et rapide des émissions de gaz à effet de serre conformément à l’accord de Paris.

L’intervention de Sultan al-Jaber lors du sommet climatique a été entachée par une petite phrase rapportée par The Guardian, dans laquelle il aurait déclaré qu’aucune étude scientifique ne prouve que la sortie des énergies fossiles permettra d’atteindre l’objectif des 1,5°C. Cette déclaration a provoqué une controverse, mais Sultan al-Jaber souligne que malgré tout, une réduction et une sortie des énergies fossiles sont inévitables.

Le Président de la COP28 assure que tout le travail de la présidence est basé sur la science et appelle les pays participants à proposer des solutions concernant les énergies fossiles dans la déclaration finale. Il souligne que la science indique la nécessité d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et que la diminution puis la fin des énergies fossiles sont essentielles. Cependant, il préfère éviter de trancher sur les formulations spécifiques entourant la réduction ou la sortie du pétrole, du gaz et du charbon.

Sultan al-Jaber affirme également que le sommet climatique est une opportunité pour les pays de renforcer leur engagement en faveur de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. Il insiste sur l’importance d’une approche basée sur la science et sur la nécessité d’une coopération internationale pour faire face à cette crise mondiale.

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En conclusion, Sultan al-Jaber défend son rôle dans l’organisation du sommet des Nations unies sur le climat, malgré les polémiques antérieures. Il réaffirme sa passion pour la science du climat et appelle les pays participants à proposer des solutions concrètes concernant les énergies fossiles. Il rappelle également la nécessité d’une transition énergétique rapide et soutient l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.