Alors que son dernier film, “DNA”, sortira en salles le 28 octobre, avoue Maïwenn. L’enfance mi-douce, mi-dure, l’amour de l’Algérie. La vocation d’actrice, trop précoce. Pour la cinéaste, si la vie n’est pas toujours un bon décor, le tournage lui permet d’en extraire de belles vérités.

Dans ADN, de Maïwenn, qui sort du placard cet automne, Neige, divorcée et mère de trois enfants, perd son grand-père algérien. Le pilier bien-aimé de la famille, qui l’a protégée de la toxicité de ses parents. Ce duel déclenche chez l’héroïne, jouée par l’auteur elle-même, une profonde crise d’identité, qui la pousse à explorer ses origines, même armée d’un coton-tige pour retracer son arbre génétique. “Je ne vais pas vous mentir: le personnage de grand-père ressemble au mien.” Maïwenn ne ment jamais. Cela ne l’empêche pas d’être paradoxal, d’attaquer une «vérité» qui lui tient à cœur pour la contredire, plus tard, avec une autre. Assise debout dans son fauteuil, silhouette ultra-mince et visage nu, la cinéaste de 44 ans ressemble à une adolescente boudeuse passant un examen: concentrée, voulant bien s’expliquer, à peine traversée par cette fièvre qui en dérange certains … «Je n’ai pas de fièvre! J’essaie juste, comme dans mes films, d’être totalement honnête. “ Autrement dit, tant la jeune femme qui a réglé des comptes avec un père violent en Pardon (2006), son premier film en tant que réalisatrice, et le plus calme, prêt à apprendre et à changer le personnage qu’elle a joué dans son troisième, Policier (2011).

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