En début d’année, Pauline Parmentier avait prévu de démissionner fin 2020. Evidemment, elle n’imaginait pas que ce serait à Roland Garros où elle raccrocherait, fin septembre et octobre.

« Mais en terminant par Roland, on ne pouvait pas demander mieux, sourit le futur ancien joueur de 34 ans. J’ai fait mon premier stage fédéral là-bas quand j’avais douze ou treize ans. J’ai vraiment l’impression de fermer le livre, d’écrire la dernière page de mon histoire de tennis. Pendant la course des taureaux, lorsque cette question sur Roland-Garros a été soulevée, ce fut une vraie frustration pour moi. Je ne voulais pas en manquer. »

Ainsi, elle qui vivait chez elle pendant le tournoi cette fois-ci a fait sa valise et a rejoint l’un des deux hôtels officiels. Même si tous ses proches ne pourront pas être là, et que les tribunes sur le court Simonne-Mathieu seront rares, ce seizième tour de sa carrière à Roland Garros, contre la Russe Veronika Kudermetova (42e en WTA), sera évidemment spécial.

« Je suis toujours amoureux de mon sport, (…) c’est quelque chose qui me manquera forcément »

«Cela m’a vraiment permis de voir si c’était la bonne décision car c’était le fait de voyager, de passer du temps dans des hôtels qui était devenu difficile pour moi. J’ai pu aborder les derniers tournois avec l’esprit clair, selon ma décision. Mais je suis toujours amoureuse de mon sport, j’aime passer du temps sur le terrain, m’entraîner, jouer, c’est quelque chose qui me manquera forcément. « 

Elle quittera la Porte d’Auteuil avec quatre titres WTA en poche (Tachkent en 2007, Bad Gastein en 2008, Istanbul et Québec en 2018) et le souvenir encore frais d’une Coupe de la Fédération remportée avec Bleu en novembre dernier en Australie. Et une valise pleine de souvenirs.