coprésidents,

Au nom de ma délégation, permettez-moi de vous remercier d’avoir convoqué ce troisième débat. Nous apprécions beaucoup la manière dont vous avez instauré la confiance entre les délégations au cours des derniers mois de discussion. Nous saluons également la décision des coprésidents de diffuser les allocutions sur le Web afin de permettre au plus grand nombre de délégations possible de participer à ce processus crucial de manière transparente.

Distingués collègues,

Nos prochaines rencontres devraient nous permettre de faire avancer le processus. En particulier, il est crucial, avant l’examen des éléments de convergence et de divergence prévu début mai, de produire un document révisé qui reflète nos échanges et les positions explicites de chaque délégation.

Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises au cours de cette session, la France estime que seules des négociations fondées sur des textes permettront d’avancer de manière décisive et d’éviter la répétition incessante de positions bien connues.

coprésidents,

Les questions liées aux relations entre le Conseil et l’Assemblée générale, la taille d’un Conseil élargi et les méthodes de travail du Conseil ont fait l’objet de débats approfondis aboutissant à la production d’éléments forts de convergence largement soutenus au sein de l’Assemblée générale. Assemblée. Ces éléments sont l’une des réalisations de notre processus.

Tout d’abord, s’agissant de la taille du Conseil de sécurité, il ressort des documents les plus récents produits dans le cadre de l’IGN, mais aussi des deux premiers débats tenus cette année, qu’un Conseil élargi pourrait comprendre entre 21 et 27 membres.

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Ces éléments sont conformes à l’approche prônée par la France : un Conseil élargi, plus représentatif et plus efficace, et comprenant jusqu’à 25 membres permanents et non permanents. A cet égard, la France réitère son soutien à la candidature de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi qu’à une plus grande présence des pays africains, y compris parmi les membres permanents.

En ce qui concerne la relation entre le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale, nous pensons que le document révisé diffusé après la 76e session reflète clairement les éléments de convergence sur lesquels nous devons nous concentrer. En particulier, ces deux organes doivent se renforcer et se compléter, conformément à leurs fonctions, autorité, pouvoirs, champs d’action et mandats respectifs, tels qu’ils sont consacrés dans la Charte des Nations Unies.

Enfin, s’agissant des méthodes de travail du Conseil de sécurité, je souhaite réaffirmer la compétence du Conseil dans ce domaine et souligner l’engagement des membres du Conseil, notamment la France, à œuvrer pour plus de transparence, d’ouverture et d’efficacité.

En conclusion, je voudrais souligner qu’à l’intérieur de ces murs, comme dans tout le système des Nations Unies, ces évolutions doivent se faire dans le strict respect des valeurs fondamentales de l’Organisation et du principe du multilinguisme.

Merci.