Après un report imposé par la pandémie, le dernier film de Wes Anderson, Le bureau français, fait enfin ses débuts. Anderson est l’un des rares réalisateurs à faire tourner les têtes bien qu’il n’ait jamais travaillé avec une énorme franchise. Son style visuel distinctif et son sens de l’humour ont influencé de nombreuses personnes, mais sa voix artistique reste unique.
Le bureau français présente une distribution d’acteurs avec un mélange d’acteurs avec lesquels vous n’avez jamais travaillé auparavant et des stars fiables qui font toujours de leur mieux lorsqu’ils travaillent avec Anderson. Les premières rumeurs des festivals de cinéma suggèrent que ce film en vaudra la peine lors de son ouverture le 22 octobre 2021.
De quoi parle ‘The French Dispatch’ ?
Les rumeurs initiales selon lesquelles le 10e long métrage d’Anderson allait être une comédie musicale se sont avérées bien fausses. Le bureau français est une histoire d’anthologie centrée sur la production du dernier numéro d’un magazine fictif du Kansas dans son bureau français. (Le titre complet du film est Le Liberty French Office, Kansas Evening Sun.)
La principale inspiration du film vient de la profonde admiration d’Anderson pour Les New yorkais (Il a déclaré à la publication qu’il possédait presque tous les numéros remontant aux années 40), ainsi que son désir de faire un film en France.
Anderson parvient toujours à apporter un grand talent d’acteur à ses films, et c’est toujours vrai pour Le bureau français. La structure de l’anthologie permet sa plus grande distribution à ce jour. Les stars familières incluent Bill Murray, Owen Wilson, Jason Schwartzman, Tilda Swinton, Adrien Brody, Willem Dafoe, Anjelica Huston, Frances McDormand et Edward Norton. Ils ont tous travaillé avec Anderson au moins trois fois jusqu’à présent. Le compositeur du film, Alexandre Desplat, a composé la musique de tous ses films.
La liste des nouveaux contributeurs est également impressionnante. Les noms les plus connus incluent Timothée Chalamet, Elisabeth Moss, Benicio del Toro, Jeffrey Wright et Léa Seydoux.
Où a été tourné « The French Dispatch » ?
L’emplacement et la conception des décors sont très importants pour le travail d’Anderson, il est donc essentiel de trouver le bon endroit pour tourner le film. Le bureau français se déroule dans la ville fictive d’Ennui-sur-Blasé, un savant jeu de mots qui font partie de la langue anglaise mais ont des origines françaises. (Le nom se traduit par l’ennui en apathie.)
Angoulême, en France, a servi de lieu de tournage pour le film. Anderson a expliqué le choix de la ville lors d’une interview avec Charente libre. Lors de la sélection, le réalisateur de 52 ans et son équipe ont recherché un lieu qui « pourrait être un quartier de Paris, comme Ménilmontant, Belleville ou Montmartre ». Angoulême a gagné pour son architecture locale ; l’un des temps forts a été une étude dans une ancienne usine de Gond-Pontouvre.
Certains habitants n’étaient pas d’accord avec le changement de nom de leur maison, mais Anderson insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une déclaration sur la ville elle-même. « Blasé est le nom de la rivière », a-t-il expliqué. « Nous l’avions trouvé avant de choisir Angoulême. Pour les anglophones, cela semble amusant. Mais pour que les Angoumoisins ne s’offusquent pas, Angoulême joue un rôle important dans le film ».
Il semble que le choix ait porté ses fruits, du moins pendant le tournage. Murray a insisté pour rester une semaine même si le programme de tournage n’avait besoin de lui que pour une journée. Une femme de la région, Mauricette Couvidat, a tellement impressionné Anderson qu’elle est devenue membre de la distribution bien qu’elle ne soit pas actrice.
Ah, Mauricette ! s’exclama Anderson à Libre Charente. «Je n’ai jamais vu quelqu’un être apprécié par tous les acteurs aussi rapidement. C’est une star ! Elle a une voix puissante qui lui donne une grande présence… très professionnelle même si elle n’avait jamais fait de films… Je savais qu’elle ne pouvait pas être une figurante ».
Les premières critiques de ‘The French Dispatch’ sont pour la plupart positives
La plupart des critiques ont une haute opinion de Le bureau français jusqu’ici. Votre avis est noté sur Tomates pourries on le trouve dans 83 % des 42 révisions de la publication.
Indiewire‘s Eric Kohn, qui lui a attribué un B +, a écrit : « Plus proche d’une expérience de la Nouvelle Vague française que des histoires d’ensemble plus contrôlées de son répertoire, ‘The French Dispatch’ s’apparente à Anderson invitant le public dans son laboratoire pendant qu’il cherche de l’or dans matériau, et le fusionne avec son art local. «
Au contraire, Salon de la vanitéRichard Lawson a trouvé le film trop axé sur l’esthétique. « Pour la plupart, cependant, les histoires sont chargées et incompréhensibles, des éclats de cloches et de sifflets qui ne servent vraiment qu’à nous montrer à quel point Anderson est capable d’ingéniosité visuelle et de cascades linguistiques. De quoi il s’agit se perd dans une confusion frénétique ; si jamais il s’agissait de quelque chose. »
Quoi qu’il en soit, les fans d’Anderson apprécieront certainement une autre production du réalisateur; cette fois en France.
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