• De Paul Kirby et Hugh Schofield
  • A Londres et Paris

sources d’images, Federico FLORIN / AFP

Capture d’écran,

Le président Macron cherche à relancer son deuxième mandat et la dernière vidéo virale est une distraction potentielle

Même un chant traditionnel avec un groupe de jeunes Parisiens est plein de risques pour un président qui tente de persuader la France d’accepter une augmentation impopulaire de l’âge de la retraite.

Emmanuel Macron avait prononcé mardi une allocution télévisée déplorant qu' »un consensus n’ait pas pu être trouvé » sur la réforme alors qu’il était sorti se promener avec sa femme Brigitte.

Il s’est joint à quelques hommes pour chanter une chanson dont il se souvenait de sa grand-mère.

Mais il a été partagé par un groupe Facebook soi-disant créé par l’extrême droite.

Les jeunes chanteurs faisaient partie d’une chorale parisienne chantant des chansons traditionnelles dans une rue du sixième arrondissement de Paris.

L’un d’eux a approché le président Macron pour lui demander de se joindre à une interprétation d’une vieille chanson des Pyrénées intitulée « Le Refuge », qu’il a chantée lors d’un voyage dans les montagnes françaises l’année dernière.

Les hommes, qui faisaient partie de la chorale locale de Saint Longin, utilisaient apparemment une application pour téléphone portable pour lire les paroles de la chanson créée par le projet Canto.

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En octobre dernier, le journal de gauche Libération révélait que le projet, créé pour promouvoir la mémoire des chants traditionnels, avait été fondé et dirigé par des militants d’extrême droite.

Les chansons comprenaient des classiques français et des comptines, mais aussi des chansons au passé plus douteux, notamment des chansons liées à la Phalange espagnole fasciste des années 1930 et à l’Allemagne nazie.

Le président Macron et son équipe sont bien conscients de la façon dont les vidéos virales peuvent détourner l’attention de la vie quotidienne, notamment en ce qui concerne la réforme des retraites.

Réagissant à la vidéo lors d’un voyage dans l’est de l’Alsace, il a déclaré aux journalistes que tout ce qu’il avait fait aurait été mal.

« Vous êtes le président et vous êtes dans la rue. Il y a 10 jeunes dans la rue que je ne connais pas, qui chantent une chanson que je connais… ils me disent ‘tu veux chanter avec nous ?’

« Vous leur dites non, non, etc… vous [journalists] il aurait passé 48 heures à dire ‘montrez du mépris, ce n’est pas un gentil garçon’. D’un autre côté, tu connais la chanson, alors tu t’arrêtes et qu’est-ce que tu obtiens ? ‘Il a chanté avec ces gars qui sont politisés.' »

Le mois dernier, une autre vidéo virale a montré comment sa montre relativement chère a disparu comme par magie au milieu d’une interview télévisée.

Ce n’était pas une histoire, car il n’y avait aucune preuve pour étayer les affirmations selon lesquelles il était gêné par son opulence. L’explication la plus évidente était qu’il tapait sur la table. Peu importait, c’était l’histoire qui comptait.

Le seul lien avec l’extrême droite est que le fondateur de l’application du projet Canto dont je parlais était proche du parti d’opposition Agrupación Nacional.

Mais le but de l’application est d’encourager le chant communautaire. Il inclut sur son site de nombreuses chansons révolutionnaires chères à l’extrême gauche, comme « Ah ça ira »., qui comporte la ligne amicale « Aristocrates à la potence! ».

La chorale appartient évidemment à la droite catholique, mais l’un des chanteurs, Géraud, a déclaré à la radio publique France Inter que son seul lien avec le projet Canto était qu’il avait un répertoire de musique qui les intéressait.

Capture d’écran,

Ces manifestants contre la réforme des retraites de Macron ont exhorté le président à « venir travailler un peu le soir pour voir »

L’histoire a des jambes à cause de la vidéo et parce que le président n’est pas de bonne humeur en ce moment.

Aujourd’hui, il a signé des réformes profondément impopulaires faisant passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et a confié à la Première ministre Élisabeth Borne la mission de diriger les 100 Journées d’action, avec une feuille de route de grands projets « au service de la France ».

Sa dernière apparition publique a eu une réponse beaucoup plus cacophonique.

Le but de sa visite dans l’est de l’Alsace était de relancer son second mandat.

A son arrivée dans la ville de Sélestat en Alsace, il a été hué bruyamment par des habitants et des manifestants. Il s’est ensuite entretenu avec des travailleurs d’une scierie pour découvrir que le courant avait été coupé par des membres du syndicat qui protestaient contre la réforme des retraites.

Le président Macron a répondu avec défi au chœur de huées dans les rues, insistant sur le fait qu’il n’attendait rien de plus. « La colère ne m’empêchera pas de bouger », a-t-il déclaré.

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