PARIS, 5 avril (Reuters) – Les syndicats français poursuivront leur lutte contre une augmentation prévue de l’âge légal de la retraite, ont-ils déclaré mercredi, après qu’une réunion avec le Premier ministre Elisabeth Borne n’a pas réussi à mettre fin à des mois d’impasse sur une réforme profondément impopulaire. .
« Nous ne retournerons pas à la table des négociations comme si de rien n’était », a déclaré Cyril Chabanier, président du syndicat CFTC, lisant un communiqué commun à l’issue de la réunion.
Les pourparlers de mercredi étaient la première réunion à enjeux élevés entre le gouvernement du président Emmanuel Macron et les patrons syndicaux depuis le début des manifestations et des grèves nationales contre le projet de loi de réforme en janvier.
La prochaine journée de grèves et d’action de rue est prévue pour jeudi.
Les représentants du travail se plaignent de ne pas être entendus malgré des semaines de marches de protestation et d’émeutes contre la réforme des retraites, qui fait passer l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.
Chabanier a déclaré que les syndicats avaient dit à Borne que le seul moyen de sortir de l’impasse était que le gouvernement retire la réforme, une option qu’elle a dit avoir rejetée.
Le gouvernement affirme que les changements sont nécessaires pour équilibrer le budget des retraites dans les années à venir. Les syndicats disent que l’argent peut être trouvé ailleurs.
La poussée de Macron pour faire adopter la législation sans vote final au parlement n’a fait qu’augmenter la fureur des syndicats et du grand public.
Reportage de Tassilo Hummel, écrit par Silvia Aloisi, édité par Richard Lough
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