Après une année marquée par un confinement de deux mois et des restrictions COVID, le volume des productions françaises a augmenté de 43,5 % en 2021, avec 340 films réalisés après les reports généraux en 2020, selon un bilan présenté par le CNC (Office national du film).

Le nombre de films produits l’an dernier est même supérieur de 13 % à celui de 2019, avant la pandémie. Parallèlement aux niveaux de production, les investissements dans les films français ont grimpé de 73,5 % pour atteindre 1,1 milliard d’euros (1,2 milliard de dollars), le deuxième chiffre le plus élevé de la décennie, derrière 2016. Cela représente une augmentation de 21 %, 4 % par rapport à 2019.

Alors que le budget moyen des films français en 2021 était de 4,2 millions d’euros, Pathé (« CODA ») a livré quatre films pour un budget supérieur à 30 millions d’euros (32 millions de dollars) : le film d’action réel de Guillaume Canet « Astérix & Obélix, le Moyen Empire » basé sur la bande dessinée belge, ainsi que « Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan » et « Les Trois Mousquetaires – Milady », la saga épique en deux parties basée sur le roman classique d’Alexandre Dumas et « Notre-Dame sur Incendie » de Jean-Jacques Annaud. ”

Les chaînes de télévision françaises, qui doivent investir un pourcentage de leurs recettes annuelles dans les films français et européens, ont financé en moyenne 30 % des devis des films, se classant comme la deuxième source de financement des films derrière les producteurs. Les subventions publiques ont couvert en moyenne 10 % des budgets, un record historique.

La France a également coproduit 143 films avec des producteurs étrangers de 45 pays, soit une augmentation de 66,3% sur un an et une augmentation de 23,3% par rapport à 2019. Le montant investi dans les coproductions majoritaires a augmenté de 75,9% à 234,6 millions d’euros (257,6 millions de dollars). ). La Belgique est le 1er pays coproducteur de films français pour la 10e année consécutive, suivie par l’Allemagne. Il y a eu 67 sorties en salles en 2021 (contre 59 en 2020), représentant 25 % des films francophones réalisés l’an dernier.

En termes d’équilibre entre les sexes, un nombre égal de réalisateurs masculins et féminins ont réalisé les 67 sorties en salles, soulignant la montée en puissance d’une jeune génération de cinéastes. En 2020, les réalisateurs masculins réalisent 70 % des premiers films.

Il y a eu 6 946 jours cumulés de tournage l’année dernière, à égalité avec les niveaux d’avant la pandémie. Le CNC a pointé du doigt les mesures d’allègement mises en place par le gouvernement français. En particulier, le fonds temporaire d’indemnisation des tournages annulés ou reportés a incité les producteurs à reprendre les tournages malgré la pandémie.