Au cours des quinze derniers mois, de nombreux pays ont introduit de nouvelles approches créatives pour faire face aux réalités économiques de la pandémie de COVID-19. Alors que les employés continuent de travailler à distance et que les employeurs réexaminent si les employés doivent retourner sur le lieu de travail, certaines juridictions ont mis en place des mesures pour répondre aux besoins et aux intérêts des employeurs et des employés dans un environnement de travail en constante évolution. Le Luxembourg est un exemple de pays qui a cherché à développer des solutions avec ses pays voisins pour alléger le fardeau économique de la pandémie de COVID-19 sur les travailleurs.

Implications fiscales transfrontalières

Au début de la pandémie de COVID-19, les autorités luxembourgeoises ont travaillé avec leurs homologues belges, français et allemands pour élaborer des mesures visant à minimiser l’impact fiscal de la pandémie de COVID-19. Les quatre gouvernements européens ont reconnu que le télétravail serait nécessaire pour accueillir de nombreux travailleurs frontaliers et ont déterminé que les exigences des conventions fiscales applicables devraient être assouplies dans le monde COVID-19. Ces précédentes conventions fiscales prévoyaient que les travailleurs frontaliers pouvaient télétravailler depuis leur pays d’origine jusqu’à un certain nombre de jours (par exemple 24 jours pour les travailleurs belges, 29 jours pour les travailleurs français et 19 jours pour les travailleurs allemands qui télétravaillent à domicile). pays au profit de leurs employeurs luxembourgeois) sans que les rémunérations afférentes soient imposées dans leur pays d’origine.

En raison de la pandémie de COVID-19 et de la nécessité d’accommoder le travail à distance, le gouvernement luxembourgeois a convenu avec ses trois voisins que, la pandémie de COVID-19 étant un événement de force majeure, les jours où les travailleurs travaillent à distance ne sont pas pris en compte pour les fins. d’imposer les rémunérations dans leur pays d’origine. En d’autres termes, ces nouveaux accords évitent la double imposition et évitent l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune.

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Le 11 juin 2011, le ministère des Finances luxembourgeois a annoncé que sa convention fiscale transfrontalière avec la Belgique avait été prolongée jusqu’au 30 septembre 2021. De même, le 15 juin 2021, le ministère des Finances luxembourgeois a annoncé que sa convention avec la France avait a également été prolongée jusqu’au 30 septembre 2021. L’accord fiscal transfrontalier du Luxembourg avec l’Allemagne est automatiquement renouvelé sur une base mensuelle, sauf si l’un des États contractants révoque l’accord au moins une semaine avant son expiration. A ce titre, l’accord est valable jusqu’à nouvel ordre.

Implications transfrontalières de la sécurité sociale

En plus des préoccupations concernant la double imposition, le travail à domicile dans un pays voisin peut affecter la situation des travailleurs en matière de sécurité sociale. Pour se prémunir contre ce risque, durant les premiers mois de la pandémie de COVID-19, le Luxembourg a conclu des accords amicaux avec la Belgique, la France et l’Allemagne concernant l’affiliation à la sécurité sociale des frontaliers qui télétravaillent. Selon les conventions correspondantes, les jours de télétravail des travailleurs en raison de la crise du COVID-19 ne sont pas pris en compte pour déterminer la législation de sécurité sociale applicable aux travailleurs frontaliers dans ces pays. En tant que tel, le télétravail n’influencera pas la situation de sécurité sociale des travailleurs dans ces quatre juridictions. Les conventions d’affiliation à la sécurité sociale du Luxembourg avec la Belgique, l’Allemagne et la France étaient initialement en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020, mais ont depuis été prolongées.

Le 11 juin 2021, le ministère luxembourgeois de la Sécurité sociale a annoncé que le Luxembourg et la Belgique étaient convenus de prolonger jusqu’au 31 décembre 2021 l’accord amiable sur l’affiliation à la sécurité sociale des frontaliers travaillant à distance. Le 15 décembre 2021 juin 2021, le Le ministère a également annoncé que le Luxembourg et la France ont convenu de prolonger leur accord jusqu’au 30 septembre 2021, date à laquelle le Parlement français a voté la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

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