Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a récemment intensifié la pression sur les pays participants afin d’accélérer les négociations sur le climat. Al Jaber a souligné l’urgence de parvenir à un accord pour lutter contre le réchauffement climatique.

Cependant, certains pays producteurs de pétrole, tels que l’Arabie saoudite et la Russie, s’opposent catégoriquement à tout accord qui envisagerait un abandon des énergies fossiles. Ces pays affirment que leur économie dépend fortement du pétrole et du gaz naturel, et qu’il est difficile pour eux de se tourner vers des sources d’énergie alternatives.

Pourtant, au moins 80 participants, parmi lesquels les États-Unis, l’Union européenne et de nombreux pays en développement, demandent un accord clair appelant à l’abandon des énergies fossiles. Ils soulignent l’importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique.

La récente intervention de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans les discussions sur le climat parrainées par les Nations unies est considérée comme une première. L’OPEP exerce une pression sur ses membres afin qu’ils bloquent tout accord mentionnant un abandon des énergies fossiles.

Ces déclarations de l’OPEP ont suscité de vives critiques de la part du commissaire européen à l’Action climatique et de la ministre française de la Transition énergétique. Ils estiment que l’OPEP doit prendre ses responsabilités dans la lutte contre le réchauffement climatique plutôt que de bloquer les négociations.

La Chine, quant à elle, affirme avoir réalisé des progrès dans les négociations sur la sortie des énergies fossiles. Le pays joue un rôle clé dans ces discussions, en tant que premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.

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D’autre part, les pays émergents et en développement demandent des contreparties aux pays riches pour signer l’accord sur l’abandon des combustibles fossiles. Ils souhaitent obtenir un financement adéquat pour se tourner vers des sources d’énergie propres et lutter contre les effets du changement climatique.

Malgré les divergences persistantes sur le sujet des énergies fossiles, les discussions se poursuivent dans l’espoir de parvenir à un compromis avant la fin de la COP28. Les parties prenantes continuent de débattre de la possibilité d’une sortie programmée des énergies fossiles ou de l’absence de référence à ce sujet dans le projet d’accord.