La commissaire européenne à l’intérieur, Ylva Johansson, a mis en garde contre les conséquences négatives si les citoyens suisses votent contre l’augmentation de la contribution de la Suisse à Frontex, l’agence européenne des frontières. Un vote national sur la question est prévu le 15 mai.
Ce contenu a été publié le 7 mai 2022 – 12:52
Keystone-SDA/sb
Si la Suisse décide de ne pas honorer ses engagements, il y aura des conséquences, a prévenu Johansson dans une interview au groupe de médias Tamedia publiée samedi.
“La conséquence pourrait être la fin des accords de Schengen et de Dublin pour la Suisse”, a déclaré le responsable suédois de 58 ans.
L’Union européenne n’est pas intéressée à voir la Suisse non membre quitter l’espace Schengen sans passeport européen, a-t-il insisté.
“Mais nous avons un accord et nous insisterons sur le fait que la Suisse ne peut pas choisir quelle partie de l’accord elle veut respecter”, a-t-il ajouté.
Schengen n’est pas un “menu à la carte”, a déclaré le commissaire européen.
La Suisse est membre de l’espace européen Schengen, au sein duquel les personnes ont le droit de circuler librement. Elle contribue ainsi au financement de Frontex, une agence dont la mission est de patrouiller aux frontières extérieures de l’Europe.
Le budget global de l’agence a été augmenté, ce qui signifie une augmentation de la contribution de la Suisse de 24 millions de francs à 61 millions de francs en 2027, selon les calculs de la gouvernementlien externe, et une augmentation du personnel suisse. L’électorat se prononcera sur ce nouveau financement le 15 mai.lien externe
Une enquêtelien externe publié le 4 mai indiquait un soutien clair (69% des personnes interrogées) au projet d’augmentation de la contribution suisse à Frontex.
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