Sur le total de 4 687 urgences (1 027 femmes et 3 660 hommes), la cause la plus fréquente était l’échouement avec 1 951 cas (41,6 %), suivi des chutes avec 1 348 cas (28,7 %), des maladies avec 352 cas (7,5 %) et perdus avec 275 (5,8%) cas (Tableau 1). Être bloqué est de loin la raison la plus courante pour recevoir de l’aide des services d’urgence. Sur les 1 951 cas d’échouement, 1 557 étaient des hommes et 394 des femmes. Les cas d’échouement avaient un score NACA moyen faible de 0,32 ± 0,71 ; 1 532 cas (78,5 %) avaient un score NACA de 0 ; 296 cas avaient un score NACA de 1 (15,2 %) ; 83 cas (4,2 %) avaient un score NACA de 2 ; 27 cas (1,3 %) avaient un score NACA de 3 ; 6 cas (0,3 %) avaient un score NACA de 4 ; et 8 cas (0,004 %) avaient un score NACA de 7 ; les huit cas avec un score NACA de 7 ont été mortels (Fig. 1). Notre analyse des changements dans les scores NACA au cours de la période d’observation suggère qu’il y a eu peu de changement dans la gravité des blessures (Rdeux= 0,0002) (figure 2b).
La plupart des victimes sont indemnes et seuls huit cas mortels ont pu être recensés. Ceci est en outre mis en évidence par le score NACA moyen pour l’échantillon total de 0,32 ± 0,71.
(un) Cas d’échouage pendant la période d’observation (2009-2020) selon le modèle de régression (n = 4,5629 * temps + 132,09) avec un degré élevé de détection de la variance de Rdeux= 0,4398. Une augmentation totale de 137 à 187 cas d’environ 36% des cas est estimée, ce qui donne une augmentation moyenne par an de 2,6%. (b) Scores NACA des événements d’échouage au cours de la période d’observation (2009-2020).
L’âge moyen des femmes était de 41,3 ± 11,3 ans et l’âge moyen des hommes était de 42,8 ± 13,1 ans, ce qui n’était pas significativement différent (p= 0,186). Le score NACA moyen était de 0,334 ± 0,62 pour les femmes et de 0,319 ± 0,74 pour les hommes (p= 0,415).
Dans les quelques cas où il y a eu blessure, il s’agissait de l’une des suivantes : 8 cas de blessures à la jambe (6,5 %), 33 cas de blessures à la main (26,8 %), 10 cas de blessures à l’épaule (8,1 %), 9 cas de blessures au genou (7,3 %), 13 cas de blessures à la tête (10,6 %), 12 cas de blessures aux pieds (9,8 %), 22 cas d’hypothermie (17,9 %) et 16 cas d’engelures (13,0 %). %).
Au cours de la période d’observation, une moyenne de 161,8 ± 24,8 cas d’échouage par an ont été détectés. Selon notre modèle de régression, ces cas ont augmenté au cours de la période d’observation (Nord= 4,5629 * temps + 132,09) avec un degré de variance élevé, Rdeux= 0,4398 (figure 2a).
En ce qui concerne le moment d’apparition, les cas sont survenus principalement dans les deux mois d’été de juillet et août (Fig. 3).
La plupart des cas d’échouage se sont produits pendant les mois d’été de juillet et août.
L’une des principales causes d’échouement était la météo. Dans 76 cas (12,7%), des orages ont été identifiés comme cause, du brouillard dans 73 cas (12,2%), des changements de temps dans 59 cas (9,8%), et de la neige fraîche dans 34 cas (5,7%). Cependant, la cause la plus fréquente d’échouement était l’épuisement, avec 357 cas (59,6 %).
Une très forte proportion des cas se sont produits sur des sentiers de montagne populaires. Près d’un tiers des cas (551 cas, 28,1%) étaient proches d’un pic supérieur à 4 000 m, et un total de 1 073 (54,9%) cas étaient sur une route vers un pic supérieur à 4 000 m. . Il y a eu 223 cas (11,4 %) sur le Cervin (Fig. 4) et 141 cas (7,2 %) sur le Piz Bernina.
Dans près de 80% des cas analysés, les grimpeurs sont restés indemnes lorsqu’ils se sont échoués, souvent sur un parcours classique menant à un sommet de plus de 4 000 m. Une situation échouée typique est illustrée à gauche au Zmuttgrat sur le Cervin. Les grimpeurs ont surestimé leurs capacités et n’ont pas eu assez de temps pour revenir. Un hélicoptère avec de longues lignes est souvent la seule possibilité de sauvetage.
Concernant la nationalité des victimes, 668 cas (34,2%) venaient de Suisse, 426 cas (21,8%) d’Allemagne, 120 cas (6,1%) d’Italie, 110 cas (5,6%) de France et 85 cas (4,3% ) venaient d’Autriche. Ainsi, environ 70% étaient des alpinistes originaires de pays où se trouvent les Alpes. En outre, il y avait 81 cas de République tchèque (4,1%), 64 de Pologne (3,2%), 64 de Grande-Bretagne (3,2%), 54 d’Espagne (2,8%), 40 des Pays-Bas (2%). 39 de Belgique (2%), 19 de Roumanie (1%) et 8 ou moins du Japon, de Finlande et du Canada.
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