Plus de choix. Pour éviter une nouvelle vague qui serait «dévastatrice» pour le système hospitalier, Emmanuel Macron doit annoncer une reconfiguration «totale», a plaidé mercredi le président de la Fédération française des hôpitaux (FHF), Frédéric Valletoux.

« Le couvre-feu n’a pas produit tous les résultats que l’on pouvait espérer, il faut tirer des conclusions très vite et prendre des mesures radicales », a-t-il déclaré à propos de France inter. Le Président de la République prendra la parole à 20 heures pour annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l’aggravation «exponentielle» de l’épidémie de Covid-19.

« Nous entrons dans l’hiver, le combat sera long, la demande d’hôpitaux sera marquée, il y a d’autres épidémies … Nous ne pourrons pas déprogrammer comme nous l’avons fait au printemps », a expliqué M. Valletoux. , appelant à une « refonte totale » qui laisse cependant accès à l’école maternelle et primaire.

Cette nouvelle vague peut être «dévastatrice» pour l’hôpital

«L’objectif n’est pas d’arrêter la vie sociale, c’est d’arrêter le nombre de patients et de maintenir les rangs hospitaliers, ce qui est aujourd’hui sacrément remis en question», a-t-il poursuivi. Selon lui, cette nouvelle vague peut être «dévastatrice» pour l’hôpital, «laissé affaibli dès la première étape».

«Nous ne voulons pas voir des images de dépistage des patients que nous ne pouvons pas prendre parce que nous n’avons plus la capacité de le faire. Mais aujourd’hui, l’hôpital est toujours aussi fragile qu’il l’était au printemps. Il n’y a pas plus d’hommes et de femmes qu’au printemps, il y en a peut-être moins », a-t-il insisté.

Un déconfinement raté

Pour le maire (Agir) de Fontainebleau, « il aurait pu être nécessaire de prendre des mesures plus claires, plus drastiques pour arrêter l’épidémie beaucoup plus tôt, c’est-à-dire vers une quinzaine de jours ».

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«Le gouvernement n’a pas mesuré ce qu’était la première vague. C’est pourquoi je demande que nous préparions la sortie dès maintenant, si nous allons vers l’endiguement, pour éviter une troisième vague en janvier-février qui cette fois serait fatale pour le système hospitalier ». il ajouta.