Sept ans plus tard, l’OM est revenu en Ligue des champions mercredi soir auOlympiakos. On ne parlera évidemment pas de l’ambiance magique de la reine des compétitions, puisque le match se jouera à huis clos au stade Karaiskakis, mais le ballon dans le ventre sera là, car nous attendons ce moment depuis longtemps. Dans ce groupe C également composé de Manchester City Oui Porto, le premier instinct est de penser que l’Olympiakos est peut-être l’adversaire le plus accessible de l’OM. Normal, car les Anglais vivent dans une autre galaxie et Porto est toujours un grand Européen. Pourtant, laisser la fleur au pistolet serait la garantie pour les Olympiens de rentrer à Marseille avec une vraie gueule de bois. Parce que ? Parce que l’Olympiakos est une bonne équipe depuis un an, comme expliqué dans Phocéan le journaliste grec Alain Anastasakis : “Je ne suis pas loin de penser qu’il est, pour l’instant, plus solide que l’OM. Ils sont dans l’élan de leur dernière saison et ils se sont renforcés cet été, notamment avec Yann M’Vila au milieu et sur les côtés Rafinha et Jose Cholevas. Des ailiers expérimentés qui ne sont certes pas très rapides, mais très bons défensivement, avec l’ajout du prêt du jeune Vinaigre Ruben. Avec Masouras Oui Valbuena dans les ailes, le côté marseillais doit s’attendre à avoir du travail. La même chose au milieu avec M’Vila et Mady Camara en défense et perspectives ou Bouchalakis Un peu plus haut. Ce n’est pas très flashy, mais c’est vraiment un très bon niveau. Enfin à l’avant, nous savons tous Youssef El-Arabi qui vient de marquer trois autres buts lors du dernier match de championnat. A 33 ans, il en a encore sous les pieds “.
“Valbuena était de loin le joueur le plus brillant des clubs grecs en Coupe d’Europe la saison dernière. Il a fait de vraies différences, notamment contre Tottenham ou le Bayern.”
Evidemment ceci Victoire de l’Olympiakos 4-0 samedi dernier contre Atromithos Athènes Cela peut paraître anecdotique, étant donné la relative faiblesse de l’adversaire. Mais dans un championnat très prudent où la moyenne dépasse à peine un but par match, ces quatre buts démontrent les ressources offensives de l’équipe du sélectionneur portugais. Pedro Martins. “C’est un entraîneur qui a été critiqué à ses débuts en 2018, alors qu’il venait de GuimarãesMais il a construit un plan de match très solide qui a porté ses fruits pendant un an. On pense au titre de champion, mais aussi à l’élimination d’Arsenal en Coupe d’Europe la saison dernière. C’est un mélange d’agression défensive et de possession, pas vraiment spectaculaire mais très efficace. Avec des individus comme Ruben Semedo derrière, M’Vila et Camara au milieu et le trio Valbuena – El Arabi – Fortunis devant, ils n’ont aucun problème à faire la différence “. Mathieu Valbuena qui, à 36 ans, est toujours très compétitif comme on l’a vu lors des matchs européens la saison dernière. Le «petit» l’a encore sous ses pieds, et un signe pareil ne peut que le faire saliver. “On ne le voit pas beaucoup dans le quotidien du championnat, confirme Alain Anastasakis, mais il était de loin le joueur le plus brillant des clubs grecs lors de la Coupe d’Europe la saison dernière. Il a fait de vraies différences, notamment contre Tottenham où il Bayern. Vous pouvez toujours donner un pourboire “. Autant de bonnes raisons de prendre ce jeu très au sérieux, mais nous n’avons aucun doute.
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